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Les femmes chercheuses

De nombreuses femmes mènent des travaux de recherche au sein des 23 laboratoires de l’École. Parmi elles, Ane Aanesland, chercheuse CNRS au Laboratoire de physique des plasmas de l’X, a inventé, en collaboration avec Dmytro Rafalskyi, un système de propulsion ionique pour motoriser les petits satellites, mille fois plus petits et légers que les satellites conventionnels, qui connaît un essor depuis cinq ans. De cette innovation est née une startup, ThrustMe, et les applications sont nombreuses, notamment dans le big data, la météorologie ou l'accès à internet. Patricia Crifo codirige à l’X la chaire Finance durable et investissement responsable. Ses travaux portent sur la croissance à long terme des entreprises dans un double contexte de crise écologique et économique. Au Laboratoire Leprince Ringuet, Emilie Maurice exploite le potentiel du Grand collisionneur de hadrons, le LHC, afin de comprendre les interactions entre les quarks lors des premiers instants de l'univers. Roxane Lestini est, elle, maître de conférences au sein du Laboratoire d'optique et biosciences et étudie les mécanismes de la stabilité du génome chez Haloferax Volcanii, une archée dont le système génique est très proche du nôtre, afin d’explorer les secrets du génome humain. En effet, ses travaux visent à apporter des connaissances fondamentales sur la réplication de l’ADN chez les archées dans un premier temps, et pourraient nous en apprendre plus sur l’homme grâce à la similitude de l’action des protéines chez ces organismes. Enfin, Yanlei Diao, professeur au Laboratoire d’informatique de l’X, a fait du big data son domaine de prédilection. Elle développe, dans ses recherches, de nouveaux fondements algorithmiques pour concevoir une nouvelle génération de systèmes de « big fast data » alliant volume et vitesse de traitement des données. Ses avancées ouvrent la voie à des analyses en continu, à faible temps de réponse et pour de grands volumes de données et, ainsi, à des transferts rapides des informations vers de nombreuses applications. Dans le domaine de la génomique, par exemple, ces fonctionnalités permettraient de révolutionner l’analyse des données génétiques afin, à terme, de combattre des maladies comme le cancer.